Les cartels mexicains et la mafia. Une guerre de pouvoir à
prévoir.
Le journal de Montréal du 10 juillet nous apprend que les
cartels mexicains tentent de prendre un certain contrôle sur les méthamphétamines
au Québec. Si c'est le cas, attendons-nous à une nouvelle guerre sanglante
entre truands.
Les cartels mexicains installés aux États-Unis entretiennent
les gangs latinos les plus cruels en Amérique. Quand la mafia italienne s'est
rapprochée des cartels, elle n'a pas mesuré toutes les conséquences. Pourtant,
ici la mort d'un avocat connu aurait dû
faire réfléchir.
Si les motards, les gangs de
rues et la mafia ne se parlent pas, les conflits qui encore aujourd'hui
font des victimes, iront tout simplement en augmentant. Il y a déjà à Montréal
des groupes latinos, clubs écoles des voisins du Sud. Ces jeunes seront la
courroie de transmission pour la vente et les nervis prêts à tout des différents cartels.
La nature a horreur du vide et présentement la mafia italienne
se cherche toujours un chef. Les motards aimeraient bien tasser ces gêneurs,
mais au sud et à l'ouest de la frontière, les mafiosos des grandes familles
attendent toujours pour asseoir un chef accepté de tous et personne ne veut de
guerre pouvant devenir préjudiciable au commerce. Alors, un des cartels faisant
déjà affaire avec eux, pourrait bien décider de s'emparer du marché.
Les Mexicains ont la gâchette facile et ne font pas de
quartier. Si vous croyez que nos motards sont violents, j'ai bien peur de vous
surprendre en les traitant d'enfants, face à ces barbares venant du Sud. J'ai
un peu connu ça quand les Jamaïcains se faisaient la guerre dans les années 80.
Les attaques lors des Carifêtes, des danses au Black Comunity Center ou tout
simplement sur la rue. Ceci était à petite échelle, mais nous en avions plein
les bras.
Au Mexique, les cartels n'épargnent pas les policiers. En avril
2018, quatre, policiers puis 15 en novembre. Ce qui revient à dire que personne
n'est à l'abri.
Il y aurait une façon de faire, mais elle est contraire aux
visions illusoires de nos dirigeants. J'aimerais bien retravailler avec des
flics n'ayant peur de rien et prêts à beaucoup pour que les citoyens se sentent
en sécurité.
La guerre aux stupéfiants en est une perdue à l'avance. Tentons juste de
sauver les meubles en ne laissant pas une sale guerre commencer.
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